La campagne de bombardement en cours a débuté lundi 25 mars à la suite du lancement d’une roquette du Hamas sur Tel Aviv un jour avant.
Bien que le Hamas ait annoncé lundi soir un cessez-le-feu négocié sous l’égide de l’Égypte, Israël a continué de mener des frappes aériennes et le Hamas a lancé des projectiles, les membres du cabinet israélien s’étant montrés opposés à la fin des frappes aériennes.
Bien que la situation se soit calmée (le 27 mars) et que des pourparlers prolongés sur le cessez-le-feu se poursuivent, les résultats ne sont pas fixés, Israël exigeant certaines conditions préalables.
Ces hostilités ne sont exceptionnelles, mais s’inscrivent dans l’une des nombreuses “flambées” constatées depuis l’attaque israélienne de Gaza en 2014 et le blocus de 12 ans qui persiste actuellement contre le petit territoire sous occupation. Cette escalade des hostilités intervient également à l’approche du premier anniversaire de la Marche pour le retour, qui a un an, et alors les Palestiniens de l’ensemble de la Cisjordanie occupée sont confrontés à une augmentation des arrestations israéliennes et à des tirs mortels.
En outre, ces événements coïncident avec la réunion annuelle de l’AIPAC à Washington, la reconnaissance par le Président Trump de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan syrien occupé (en violation du droit international) et les prochaines élections nationales israéliennes.
Les Palestiniens de Gaza, qui connaissent le taux de chômage le plus élevé au monde (plus de 50%), subissent des pénuries d’électricité et ont accès très peu d’eau potable, ont connu une de leurs années les plus difficiles depuis le début du blocus israélien en 2007.
Une grave escalade identique à celle de 2014, pourrait être catastrophique pour la population.
Mars 2019 – Gaza In Context – Traduction : Chronique de Palestine