Par Belal Shobaki
A la fin de la deuxième Intifada palestinienne, le Mouvement de résistance islamique, le Hamas, avait exprimé sa volonté de participer aux élections municipales et législatives organisées par l’Autorité palestinienne (AP), remportant finalement de nombreuses compétitions électorales.
Le Hamas a considéré sa participation à la politique électorale officielle comme un moyen de renforcer le mouvement de résistance palestinien, ainsi que comme un moyen de renforcer l’Autorité palestinienne (AP) face aux pressions extérieures de plus en plus fortes. De leur côté, les acteurs ayant la plus forte influence sur la politique palestinienne officielle ont vu l’entrée du Hamas dans l’establishment politique officiel comme le moyen le plus rapide de le “dompter“.
Sur la base de ces deux perspectives, la présente analyse examine les principaux dilemmes auxquels le Hamas a tenté de faire face. Elle soutient que, bien que le mouvement ait partiellement surmonté les doutes et les allégations concernant sa position vis-à-vis de la démocratie et sa capacité à gouverner tout en continuant à opérer en tant que mouvement de résistance, il est confronté à un défi encore plus sérieux : à savoir, les tentatives de circonscrire son rôle politique exclusivement à Gaza, l’isolant ainsi de force du reste de la Palestine colonisée.
Le Hamas s’est efforcé de contrer cet isolement en adoptant une double stratégie consistant, d’une part, à étendre ses formes de résistance et, d’autre part, à abandonner progressivement la stratégie d’auto-gouvernance sous occupation.
Le Hamas participe au leadership politique
Le Hamas a participé aux élections législatives de 2006 sur un nouveau terrain politique rendu possible par plusieurs facteurs, notamment le dialogue palestinien interne qui a abouti à la déclaration du Caire, le retrait israélien unilatéral de Gaza en 2005 et la désescalade de la seconde Intifada.
À l’époque, le Hamas s’est efforcé de se présenter aux électeurs palestiniens comme une alternative viable, capable de sauver l’AP de l’échec de ses politiques, de la corruption et des taux de chômage élevés. Il a également réfuté les affirmations selon lesquelles sa participation aux élections impliquait un quelconque acquiescement aux accords d’Oslo de 1993.
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Le problème à résoudre n’était pas simple, car les mouvements politiques palestiniens d’opposition, dont le Hamas, devaient soit jouer selon les règles de l’AP, soit laisser le Fatah monopoliser la gouvernance, laissant ainsi les crises existantes s’aggraver.
Le Hamas insistait sur le fait que sa décision de 2005 de participer aux élections législatives – une décision prise par le responsable du mouvement à Naplouse, Mohammad Ghazal – marquait le point culminant de sa victoire à Gaza, matérialisée par le retrait des forces d’occupation israéliennes de l’enclave, et que cette participation était fondée sur la Déclaration du Caire qui remplaçait les Accords d’Oslo.
Ghazal avait ajouté que la participation du Hamas était une tentative de soutenir l’AP face aux pressions internationales. Il s’agissait d’une position avancée à l’époque, car elle présentait le Hamas comme un partisan engagé du Fatah et de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), plutôt que comme un rival ou un concurrent.
Quelques mois plus tard, le Hamas remportait les élections législatives de 2006 et le droit de former le nouveau gouvernement. Après que le mouvement a pris la tête du gouvernement, la question n’était plus de savoir si sa participation aux élections impliquait son acceptation des accords d’Oslo, mais comment il allait concilier résistance et gouvernance.
Le Hamas indiquait alors que son objectif n’était ni de prendre le pouvoir ni d’abandonner la résistance. Les deux indicateurs les plus importants dans ce sens sont l’insistance du Hamas à former un gouvernement d’unité et la poursuite des activités de résistance des Brigades al-Qassam, son aile militaire.
Pourtant, ces deux indicateurs n’étaient pas suffisants pour attester que le Hamas serait capable de concilier résistance et gouvernance. On aurait pu considérer que cette résistance et cette gouvernance étaient possibles l’année de la victoire électorale du Hamas, mais depuis lors, la contradiction entre les stratégies de résistance et de gouvernance a été trop forte.
La gouvernance du Hamas a été freinée et sa résistance a été en crise, la seconde étant bridée par la première. Le discours politique du Hamas s’est progressivement orienté vers le maintien de la “fermeté” et mettait l’accent sur le “droit” de résister, plutôt que sur la gouvernance et l’exercice de la résistance.
Une autre question tout aussi importante tournait autour de la manière dont un mouvement religieux pouvait concilier son idéologie avec les exigences de la gouvernance démocratique.
Au cours des années qui ont suivi l’élection du Bloc du Changement et de la Réforme du Hamas, la division entre la bande de Gaza administrée par le Hamas et la Cisjordanie administrée par le Fatah, et les multiples tentatives de réconciliation qui ont suivi… le Hamas a pu progressivement apporter des réponses positives à ces deux questions.
La résistance à Gaza a pu acquérir une force qui n’aurait pas été possible si le Hamas n’avait pas pris le contrôle de l’enclave. Le Hamas a profité de sa position à Gaza pour renforcer sa résistance et créer un espace relativement libre des restrictions sécuritaires d’Israël et de l’AP.
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Mais cela ne signifie pas qu’il a réussi à gouverner autant qu’à tenir le terrain malgré le siège. La campagne militaire la plus récente du Hamas en mai 2021, l’Epée d’al-Quds, met en évidence la force croissante des Brigades al-Qassam et son succès à obtenir un soutien populaire écrasant, soutien que les factions engagées dans un compromis politique avec le régime israélien ont été incapables de mobiliser.
En outre, le Hamas a fait évoluer son discours et sa position par rapport à la question de la conciliation de son idéologie religieuse avec les principes de la gouvernance démocratique, mettant fin à la plupart des controverses à cet égard.
Malgré les risques de contrarié sa base populaire hautement idéologique, le Hamas a adopté dans son manifeste politique de 2017 un discours moderne et conforme aux principes démocratiques.
Cependant, sa domination sur le terrain a été entachée de nombreuses violations des droits de l’homme et des principes démocratiques, creusant un fossé entre sa nouvelle position déclarée et ses pratiques réelles en tant qu’organe de gouvernance.
Le confinement du Hamas à Gaza
Bien que le Hamas ait partiellement réussi à résoudre les tensions entre gouvernance et résistance d’une part, et entre idéologie et démocratie d’autre part, d’autres dilemmes ont rapidement pris de l’importance.
Plus important encore, depuis 2007, Israël et ses alliés ont activement cherché à forger un lien exclusif entre le Hamas et Gaza, et à séparer le mouvement des localités palestiniennes situées en dehors de l’enclave, afin de contenir le Hamas et de le traiter comme un simple administrateur temporaire de l’enclave sous blocus.
Tout au long des années de division qui ont résulté du non-respect des résultats des élections de 2006, ce concept s’est de plus en plus enraciné dans la psyché palestinienne, posant un nouveau défi au Hamas en faisant obstacle à ses tentatives de se développer au-delà de Gaza, dans le reste de la Palestine, dans la région et au-delà.
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Lier le Hamas exclusivement à Gaza ne visait pas seulement à le confiner, mais aussi à permettre au régime israélien d’intensifier son agression contre l’enclave sous blocus, car il a pris conscience du risque stratégique que Gaza et sa population de réfugiés représentent pour l’avenir du régime israélien.
Alors que le Hamas était désireux de briser cette séquestration conceptuelle, de nombreux facteurs ont contribué à la renforcer.
Au niveau régional, par exemple, les soulèvements arabes et leurs contre-révolutions, la chute des Frères musulmans et l’instabilité en Syrie ont poussé le bureau politique du Hamas à déménager plusieurs fois, pour finir à Gaza.
Compte tenu des rivalités régionales, cela a mis à rude épreuve la capacité de manœuvre politique du Hamas au niveau régional.
En effet, le Hamas a déployé de grands efforts pour trouver un équilibre entre son besoin d’ouvrir des lignes de communication avec les États de la région, en particulier l’Égypte, et sa détermination à ne pas s’aliéner sa base de soutien populaire qui a développé une profonde solidarité avec les Frères musulmans.
Bien que le Hamas ait pu maintenir des lignes de communication ouvertes avec plusieurs pays, dont l’Égypte, cette communication a eu lieu principalement sur le plan humanitaire et sécuritaire, dans la mesure où le Hamas était l’administration de facto de Gaza, et non un mouvement de libération nationale qui pouvait s’engager avec le Fatah sur l’avenir de la lutte palestinienne dans son ensemble.
Dans le même temps, le Hamas a dû faire face à une machine de propagande visant à confiner sa représentation à Gaza et à présenter l’enclave comme un incubateur d’un régime islamique tyrannique.
Les rivaux palestiniens et arabes ont exagéré certaines politiques de l’appareil de sécurité du Hamas, qui s’immisçait dans des domaines tels que les codes vestimentaires et les événements culturels, afin de présenter le Hamas comme une copie conforme des mouvements religieux extrémistes parias, rejetés par les populations et les gouvernements de la région.
Ce faisant, les rivaux du Hamas ont profité de la répulsion populaire à l’égard du régime d’ISIS en particulier.
Israël, pour sa part, s’est attaché à établir un lien entre la résistance militaire menée par le Hamas et les actes terroristes de groupes tels qu’ISIS dans la région, négligeant les différences fondamentales entre les deux et le fait que le Hamas a fermement affronté les groupes affiliés à ISIS à Gaza.
Bien que le Hamas ait abouti au succès dans sa confrontation avec cet extrémisme islamiste, il a été contraint d’adopter une position défensive et de présenter des preuves, même indirectes, pour contrer les efforts de la machine de propagande israélienne visant à présenter le Hamas comme analogue à ISIS.
En outre, l’AP et le régime israélien ont lancé une campagne systématique et conjointe pour déraciner le Hamas de la Cisjordanie occupée.
Cette campagne a commencé par un assaut contre l’infrastructure institutionnelle du Hamas en Cisjordanie, notamment ses établissements d’enseignement basés dans les mosquées, ses organisations caritatives, ses comités de zakat [secours islamique] et ses centres de recherche, ainsi que le nombre croissant de prisonniers de conscience affiliés au Hamas.
En conséquence, le Hamas n’a pas été en mesure de mobiliser une nouvelle génération, ni de jouer un rôle actif dans la vie politique comme il l’avait fait par le passé. Ses membres actuels ont dû se débrouiller seuls pour tenter d’obtenir leurs droits les plus fondamentaux. La Commission indépendante des droits de l’homme (ICHR) a signalé des milliers de cas de violations des droits de l’homme en Cisjordanie, fondées sur l’affiliation politique.
En outre, le démantèlement de la structure organisationnelle politique et militaire du Hamas a rendu le mouvement incapable de fonder aucune de ses activités de résistance contre le régime israélien en Cisjordanie, comme il l’avait fait lors de la première et de la deuxième Intifada, et entre les deux.
Ces facteurs ont également contribué à faire de la Cisjordanie le champ d’opération du Fatah et de Gaza celui du Hamas.
Quelle a été la réponse du Hamas ?
Au cours des cinq dernières années, le Hamas s’est activé sans relâche sur plusieurs fronts : lutter contre le confinement du Hamas à Gaza, se présenter partout et en tout lieu comme une structure de résistance contre l’occupation israélienne et l’un des représentants politiques légitimes du peuple palestinien, et fondamentalement résoudre la contradiction de l’alliance de la résistance et de la gouvernance.
Ces objectifs stratégiques exigeaient que le Hamas agisse sur les axes suivants :
Élargir ses formes et ses objectifs de résistance
La culture politique palestinienne associe la résistance à des actes de lutte armée, surtout après Oslo et pendant la deuxième Intifada, ainsi que lors des guerres successives sur Gaza.
Toutefois, et compte tenu du fait que le Hamas ne peut plus mener de résistance armée en Cisjordanie, il est urgent que toutes les composantes du mouvement de libération, y compris le Hamas, adoptent d’autres formes de résistance, notamment la résistance populaire de masse.
En outre, la résistance du Hamas à Gaza est devenue trop coûteuse malgré l’évolution de ses capacités, car Israël a adopté une stratégie consistant à infliger davantage de pertes civiles à chaque nouvelle offensive afin d’engendrer une pression populaire contre la résistance.
Bien qu’Israël ait échoué jusqu’à présent, la poursuite de la résistance armée à Gaza exacerbe le lien entre le Hamas et Gaza et renforce l’impression que la résistance ne sert que le programme politique du Hamas.
Dans ce contexte, depuis sa fondation en tant que mouvement de résistance, le Hamas vise à éroder l’occupation israélienne et à mener une guerre d’usure soutenue. Depuis qu’Israël a imposé son blocus brutal à Gaza en 2007, le Hamas traite de plus en plus la résistance comme un moyen de pression pour alléger le siège de Gaza et garantir les conditions de survie les plus élémentaires des Palestiniens de l’enclave assiégée.
Il est donc devenu d’autant plus prioritaire pour le Hamas d’étendre les formes et les objectifs de la résistance afin de s’assurer que l’occupation et le siège de Gaza ne prennent pas fin aux conditions fixées par le régime israélien. À cette fin, le Hamas a adopté trois mesures :
Tout d’abord, il a soutenu la résistance populaire à Gaza par le biais de la Grande Marche du retour de 2018, comme une forme de résistance moins coûteuse contre les forces d’occupation israéliennes sans pour autant renoncer à la résistance militaire. En s’engageant dans des activités de résistance populaire, il a également réussi à rejoindre les rangs des Palestiniens partout au sein de la lutte, sapant les tentatives de réduire le Hamas à Gaza ;
Deuxièmement, le Hamas a exhorté ses membres et ses partisans en Cisjordanie à soutenir toutes les formes de résistance populaire. Deuxièmement, le Hamas a exhorté ses membres et ses partisans en Cisjordanie à soutenir toutes les formes de résistance populaire. Bien que le Hamas y soit interdit, la participation à la résistance populaire signifiait que le mouvement pouvait encore faire partie du mouvement de résistance global en Cisjordanie, malgré la sévère réduction de sa capacité à mener des activités de résistance armée ;
Troisièmement, le Hamas a cherché à mettre sa résistance armée à Gaza au service des causes nationales palestiniennes, et pas seulement pour alléger le siège. Il l’a fait pendant la campagne de l’Epée d’al-Quds, lorsqu’il a lié son action militaire aux revendications des habitants de Jérusalem, en particulier dans les quartiers de Sheikh Jarrah et de Bab al-Amud.
Abandonner progressivement l’idée de gouvernance sous occupation
Cette politique peut être déduite du récent discours du Hamas sur l’OLP, car il n’a ni ouvertement abandonné l’idée de la gouvernance sous l’occupation, ni complètement renoncé à celle-ci.
Au contraire, il a renouvelé sa volonté de participer aux élections législatives et a présenté sa liste électorale sous le slogan “A al-Quds nous nous retrouverons“.
Toutefois, cela ne reflète pas nécessairement une véritable conviction pour les élections, mais plutôt une volonté d’empêcher le Fatah de monopoliser l’administration des institutions palestiniennes.
Cela suggère que le Hamas renonce progressivement à la gouvernance sous l’occupation, puisque son récent discours s’est concentré sur la nécessité de réformer et de rejoindre l’OLP, tandis que sa participation à la gouvernance de l’AP semble une question secondaire.
Il convient néanmoins de rappeler que la volonté du Hamas de rejoindre l’OLP précède sa disposition à se joindre à l’AP, et que cette conviction existait déjà auparavant, mais que le fait de gouverner Gaza l’a encore accentué.
L’accent mis par le Hamas sur la nécessité de réformer et de rejoindre l’OLP découle de sa prise de conscience du fait que les Palestiniens ne peuvent pas sortir de l’impasse de la gouvernance sous occupation sans réorienter les options politiques de l’OLP en dehors du règlement politique.
L’OLP doit également mettre l’énergie des Palestiniens de la diaspora et de la Palestine occupée au service de la lutte de libération. Pour cela, il faudrait que le Hamas se joigne aux autres organisations de l’OLP pour réformer l’OLP.
En guise de prélude, le Hamas a clairement changé sa position vis-à-vis de l’OLP. Cela est évident dans sa nouvelle charte politique, dans les déclarations politiques répétées de ses dirigeants, et dans son insistance à donner du pouvoir à une direction provisoire de l’OLP.
Le Hamas a renforcé cette rhétorique après la campagne de l’Epée d’al-Quds, lorsque le premier responsable du mouvement à Gaza, Yahya Sinwar, encouragé par le soutien de masse à la résistance, a déclaré que sans le Hamas et les autres factions de la résistance, l’OLP n’était plus qu’un salon politique.
Bien que certains considèrent que cette déclaration n’est rien d’autre qu’une bravade suite au succès de la campagne de la résistance, une lecture plus sérieuse y voit une indication que le Hamas se considère désormais comme ayant plus de pouvoir et de légitimité, justifiés par sa résistance, ce qui lui permet de remettre en question la représentativité des Palestiniens par l’OLP.
Défis permanents pour réconcilier les dilemmes
On peut affirmer que le Hamas a réussi à étendre ses formes et ses objectifs de résistance au point d’obtenir le soutien de millions de Palestiniens de tous horizons et de toutes tendances politiques.
En effet, il est devenu le pilier de la lutte palestinienne contemporaine et un cadre qui transcende les différences intellectuelles et idéologiques. Et si de nombreux Palestiniens ne sont pas d’accord sur la gouvernance et l’idéologie du Hamas, il existe un consensus sur son caractère central pour la résistance.
Quant à l’abandon de l’idée d’une gouvernance sous occupation, il dépend essentiellement du Fatah. Le Hamas restera dans l’incapacité de rejoindre l’OLP et de contribuer à sa réforme, à moins que de nouvelles conditions ne viennent limiter le pouvoir du Fatah ou ne le contraignent à adopter de nouvelles options incluant le Hamas, le Jihad islamique et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).
Les conditions en question sont internes et exigent des Palestinien eux-mêmes qu’ils redoublent d’efforts pour fixer leur sphère politique. Les violations continues des droits de l’homme commises par l’AP, notamment l’assassinat du militant politique Nizar Banat, ont poussé les Palestiniens à descendre dans la rue pour exiger des changements radicaux au sein de l’AP et la fin du statu quo politique.
Auteur : Belal Shobaki
* Belal Shobaki, membre de l'équipe politique d'Al-Shabaka, est le responsable du département de sciences politiques de l'université d'Hébron, en Palestine. Il est membre de l'Association américaine d'études politiques et a publié des ouvrages sur l'Islam politique et l'identité. Shobaki est l'ancien rédacteur en chef du journal Alwaha en Malaisie. Il a également été maître de conférences au département de sciences politiques de l'université nationale An-Najah et responsable de l'unité de recherche du Centre palestinien pour la démocratie et les études. Son compte Facebook.
30 septembre 2021 – Al-Shabaka – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah