Le responsable du Centre d’études, Rafaat Hamdouna, a appelé les organisations humanitaires, les organisations palestiniennes et les médias à accroître la pression sur Israël pour obtenir la libération d’Allan.
Allan, un avocat du village d’Einabus, dans la région de Naplouse, dans le nord de l’occupation de la Cisjordanie, a été libéré de prison en novembre 2015 après une période d’un an de détention administrative – la politique d’internement largement condamnée d’Israël sans inculpation ni procès et sans limite de durée. Il avait alors mené une grève de la faim longue de 66 jours pour protester contre sa détention.
Cependant, Allan a été à nouveau kidnappé par les forces israéliennes d’occupation le 8 juin et il a commencé sa grève de la faim le même jour.
Il aurait été placé en cellule d’isolement au 10e jour de sa grève.
Un tribunal militaire israélien a accusé Allan d’avoir “incité” [à la résistance] dans les médias sociaux, ce qui poussé son père à dire que les forces israéliennes “voulaient à nouveau emprisonner son fils et se venger de lui, depuis le jour l’année dernière où il a été libéré de la détention administrative”.
Les autorités israéliennes ont justifié leur répression sur l’activité des médias sociaux palestiniens, arguant qu’une vague de troubles qui a commencé en octobre 2015 a été provoquée par l’incitation [à la résistance] en ligne, bien que les Palestiniens aient plutôt souligné comme motif d’actes de violence, la frustration et le désespoir provoqués par l’occupation vieille de 50 ans par Israël du territoire palestinien et l’absence d’horizon politique.
La suppression de la liberté d’expression palestinienne au cours des derniers mois a également vu les librairies fermées, tandis que des militants, des journalistes, des romanciers et des poètes ont été emprisonnés.
La grève de la faim d’Allan intervient à la suite d’une grève de la faim de 40 jours menée par des centaines de prisonniers palestiniens pour dénoncer la violation de leurs droits humains fondamentaux dans les prisons israéliennes.
Bien les responsables palestiniens et les dirigeants de la grève de la faim aient déclaré une victoire, IPS a nié à maintes reprises avoir négocié avec les prisonniers ou accédé à la moindre de leurs demandes.
3 juillet 2017 – Ma’an News – Traduction : Chronique de Palestine