Le ministère palestinien de la Santé a identifié la victime comme étant Ahmad Hazem Ata al-Rimawi.
Les habitants ont fait savoir que Al Rimawi avait été tué par une balle dans la poitrine par un sniper israélien lors d’affrontements avec les forces israéliennes d’occupation, puis qu’il a été emmené à l’hôpital Yasser Arafat, dans le district de Salfit, où les médecins ont annoncé sa mort à son arrivée.
Des témoins ont souligné que le père de al-Rimawi, Hazem Ata al-Rimawi, avait été libéré de la prison israélienne il y a seulement trois mois, après avoir purgé une peine de 15 ans.
La grand-mère d’Al-Rimawi, Umm Hazem, qui l’a élevé après que sa mère et son père aient été séparés, a exprimé sa grande douleur pour la mort de son petit-fils. Elle a dit qu’Ahmad était “un enfant très vif,” et avait un caractère très gai.
Al-Rimawi est le 244e Palestinien à être assassiné par les Israéliens depuis qu’une vague de révolte a commencé en octobre l’année dernière, avec au moins 66 Palestiniens tués par les forces israéliennes, lors d’affrontements avec la police et durant les raids de l’armée.
Samedi, des funérailles ont eu lieu dans le village de Beit Ummar, dans la région de Hébron en Cisjordanie, après que les autorités israéliennes aient rendu le corps de Khalid Bahr, âgé de 15 ans, assassiné par les troupes d’occupation le 20 octobre dans le village. Les autorités israéliennes d’occupation ont prétendu qu’un soldat avait abattu Khalid alors que celui-ci jetait des pierres en direction des forces israéliennes.
Un porte-parole de l’armée israélienne a prétendu lors du meurtre de Khalid Bahr, que des soldats avaient été “attaqués” par des jeunes palestiniens jetant des pierres contre des soldats israéliens alors qu’ils patrouillaient dans la région près de Beit Ummar.
Le porte-parole a prétendu qu’un soldat avait été “légèrement blessé” par une pierre et avait appelé un des jeunes suspects palestiniens à “arrêter”, puis a tiré des coups de feu en l’air, puis a tiré “vers le suspect, ce qui a entraîné sa mort”.
Une enquête interne de l’armée israélienne a révélé plus tard que la vie des soldats israéliens n’était pas menacée lorsque le garçon de 15 ans a été assassiné.
Les groupes de défense des droits de l’homme ont systématiquement condamné les autorités israéliennes pour faire usage d’une force excessive contre les Palestiniens, y compris les mineurs, au cours d’incidents qui ne justifient pas une réaction violente.
Les funérailles sont parties de l’hôpital Yasser Arafat à Salfit et se sont dirigées vers le sud jusqu’à Beit Rima, où des milliers de Palestiniens attendaient au domicile du grand-père d’Al Rimawi pour lui dire adieu, avant de se rendre à la mosquée pour prier et enfin au cimetière du village .
19 décembre 2016 – Ma’an News – Traduction : Chronique de Palestine