Après six mois, le gouvernement sioniste qui a massacré plus de 33 000 Palestiniens a annoncé que « les forces de défense israéliennes ont retiré leurs troupes terrestres du sud de la bande de Gaza ».
C’est ce que rapporte le Times of Israel, cité par Russia Today.
D’autre part, Sputnik rapporte que « seule la brigade Nahal à Gaza sera laissée pour sécuriser le corridor dit de Natzarim, qui traverse la ville depuis la zone de Been dans le sud d’Israël jusqu’à la côte de la bande elle-même ».
Israël veillera, bien entendu, à ce que ce corridor permette à l’armée sioniste de faire à tout moment une incursion dans le nord et le centre de Gaza et d’empêcher les Palestiniens de retourner dans la partie nord de la bande de Gaza.
Une autre nouvelle choquante – l’une de celles que l’holocauste en Palestine a générées presque quotidiennement au cours de ces mois – reflète que « l’hôpital Al Shifa a été transformé par le bombardement de Tel Aviv en une coquille vide », jonchée de cadavres et de munitions non explosées, selon les travailleurs de l’Organisation mondiale de la santé et de l’ONU, qui évaluent les dégâts.
« Il n’y a pas de mots pour décrire le niveau de destruction que nous pouvons observer dans cet hôpital, qui a été complètement détruit », a déclaré Jonathan Whittall, directeur adjoint du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA). « Al Shifa est littéralement devenu un cimetière », a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, et face à la réaction de l’Iran à l’attaque israélienne contre son consulat en Syrie, CNN cite de hauts fonctionnaires américains qui ont déclaré qu’ils envisageaient la possibilité d’une réponse militaire imminente de la part de Téhéran, et que les troupes américaines présentes dans la région et l’armée israélienne avaient été placées en « état d’alerte élevé ».
Celui qui encourage la guerre prétend-il être un artisan de la paix ? L’arrogance belliciste d’Israël a transformé le Moyen-Orient en briquet, et il est dans son intérêt de le faire brûler, tout comme il est dans la poche économique et les ambitions géopolitiques de son plus proche allié, les États-Unis.
À ces fins, il importe peu, bien entendu, que le génocide en Palestine dure déjà depuis six mois et qu’une ville entière ne soit plus qu’un tas de décombres, comme des pierres tombales jonchant la mort de milliers de personnes, des enfants pour la plupart.
Auteur : Elson Concepción Pérez
8 avril 2024 – Granma – Traduction : Chronique de Palestine