Par Tahani Mustafa, Fadi Quran
Néanmoins, si bon nombre des défis auxquels l’AP a été confrontée étaient dus aux attaques israéliennes continues contre les conditions de vie, les terres et les droits des Palestiniens, d’autres peuvent être attribués à des décennies de mauvaise gestion et de mauvaise utilisation des ressources au niveau national ainsi qu’à un autoritarisme croissant. [1]
Avec la deuxième vague Covid-19 à plein régime, la crise économique à la porte et la menace imminente d’une nouvelle annexion israélienne, comment l’AP – et les Palestiniens – vont-ils pouvoir faire face ? Les analystes politiques d’Al-Shabaka, Fadi Quran et Tahani Mustafa, analysent la réponse actuelle de l’AP avec en toile de fond les implications durables des politiques problématiques du passé.
Une réponse initiale forte
L’AP a adopté une réponse rapide et radicale après l’apparition des premiers cas de Covid-19 à Bethléem le 5 mars. En quelques heures, le Premier ministre Mohammad Shtayyeh a déclaré l’état d’urgence, en fermant tous les espaces publics et en imposant des restrictions de voyage à l’entrée et à la sortie de Bethléem. L’Autorité palestinienne a rapidement imposé un couvre-feu plus strict, cette fois sur l’ensemble de la Cisjordanie sous son autorité, et a fait appliquer un ordre de confinement général pendant 14 jours.
L’Autorité palestinienne a défini et mis en œuvre sa réponse sur la base d’un ensemble largement partagé de mesures clés dans la gestion d’une épidémie. Des points de référence ont été fixés en fonction des taux d’infection et d’acceptation sociale. Les décisions impopulaires ont été bien expliquées par des mesures efficaces et claires en matière de risque et d’engagement de la communauté.
Ces mesures comprenaient, entre autres, la diffusion de matériel en langue arabe sur la sensibilisation à l’hygiène et aux mesures préventives liées à la pandémie. Le ministère palestinien de la santé a diffusé des conseils en collaboration avec ses partenaires de l’OMS et de l’UNICEF, et avec le soutien d’un groupe de travail privé composé de la Banque de Palestine et de l’Agence palestinienne de coopération internationale.
Ces conseils comprenaient une série d’informations sur la façon de se placer en quarantaine à domicile et de porter des masques, ainsi que sur ce qu’il fallait faire et ne pas faire dans le cadre du Covid-19. Ils comprenaient également des conseils pour les femmes enceintes et les mères allaitantes ainsi, que pour faire face à la violence sexiste.
Des messages d’intérêt public ont été diffusés par le biais de panneaux d’affichage, de la télévision et de la radio palestiniennes, et de SMS par les fournisseurs de réseaux mobiles.
En même temps, le ministère de l’éducation et l’UNRWA ont mis en place leur propre campagne, en fournissant des conseils aux parents et aux personnes s’occupant d’enfants sur pendant la quarantaine. Divers organes gouvernementaux de coordination ad hoc ont été mis en place, notamment le Comité national d’urgence composé de représentants du bureau du Premier ministre, du ministère de la santé et des différentes branches de la sécurité.
Même les localités palestiniennes désignées comme zones B ont fait l’objet de bouclages stricts et de couvre-feux. [2] Des comités locaux d’urgence civique ont été mis en place dans l’ensemble des territoires palestiniens.
Comme Israël empêche l’AP d’opérer en dehors de la zone A, des groupes locaux, dont beaucoup de militants du Fatah proches de l’AP, ont mis en place des points de contrôle et des comités d’urgence dans ces villages. Le soutien de l’AP a été fourni sous forme de conseils techniques et de ressources. Bien que les protocoles de décision aient été établis depuis le sommet, leur mise en œuvre était une prérogative de chaque gouverneur de district. [3]
Les Palestiniens notent, souvent avec une forte ironie, que leur familiarisation avec les couvre-feux et les restrictions de mouvement après des décennies d’occupation israélienne les avait préparés à un tel moment “historique”. En effet, la société palestinienne s’est immédiatement et efficacement conformée aux ordres de confinement, ce qui a permis de réduire considérablement la propagation initiale du virus. Selon les chiffres officiels, la première vague a produits 1588 cas confirmés de contamination et trois décès, contre plus de 22 000 cas et plus de 309 décès enregistrés en Israël pendant la même période.
Il est à noter que les forces de sécurité de l’AP avaient demandé – et obtenu – en mars 2019 une assistance internationale pour un exercice de simulation visant à gérer le potentiel de crise de santé publique en cas d’épidémie telle que le MERS (Middle East Respiratory Syndrome). [4] Au cours de l’atelier, qui a réuni des représentants des différentes branches du secteur de la sécurité, des problèmes potentiels ont été anticipés et des suggestions ont été faites pour la création d’organismes inter-agences.
Ainsi, la réponse initiale de la Palestine a été relativement bien préparée et efficace, en particulier dans le contexte d’une réponse mondiale chaotique et désorganisée au Covid-19. La gouvernance en temps de crise exige de prendre des décisions rapides et précises, et c’est là que l’AP s’est révélée capable au départ. En effet, la réponse de l’AP a été saluée par les Palestiniens ainsi que par leurs donateurs internationaux.
Les politiques passées n’ont pas laissé d’autre choix que l’arrêt complet
En effet, l’état du secteur de la santé est tel que, jusqu’au 6 mars de cette année, l’Association des médecins palestiniens et les travailleurs de la santé de toute la Palestine avaient entrepris des actions de grève pour exiger plus d’investissements de la part du gouvernement. Lors d’une conférence de presse locale la semaine précédant l’épidémie de COVID-19 en Palestine, le porte-parole du mouvement, le Dr Shawky Sabha, a souligné les graves pénuries logistiques dans le secteur de la santé, notamment en matière de lits, d’équipements et de personnel : “En 2012, il y avait 3300 médecins et en 2019, nous n’en avions plus que 2550, et aucun personnel n’a encore été recruté”. Les médecins ont suspendu leur grève pour faire face à l’épidémie de Covid qui a suivi.
Les déficiences dans le secteur de la santé ne sont pas une surprise. Comme pour d’autres secteurs d’activités palestiniens publics et privés, les politiques de l’occupation militaire israélienne ont entravé le développement du secteur de la santé palestinien. Ceci est dû, entre autres, au fait que l’occupant israélien a empêché l’acquisition de fournitures et d’équipements et a imposé de sévères contraintes à la liberté de mouvement qui est essentielle pour se maintenir à jour en matière de formation et de développement médical.
Les politiques israéliennes ont également conduit à une “fuite des cerveaux” où, en raison du manque d’opportunités et des rémunérations trop faibles, de nombreux médecins palestiniens ont été contraints de partir travailler à l’étranger.
Bien que peu de choses aient été dites à ce sujet, les politiques de l’AP durant cette pandémie ont transféré une part considérable des difficultés économiques et de la responsabilité aux citoyens palestiniens qui, malgré les circonstances, se sont montrés à la hauteur. Des réseaux de soutien social ont été mis en place en quelques jours, souvent par des militants du Fatah proches des autorités.
Bien que les efforts soient restés limités et locaux, ils sont devenus essentiels pour fournir des ressources aux dizaines de milliers de familles touchées et dans le besoin. Situés dans les quartiers, les villes et les villages, ces réseaux de solidarité se sont regroupés, partageant les ressources et l’expertise locales. De nombreuses familles ont également été aidées par des envois de fonds depuis l’étranger. [6]
Au niveau local, l’AP n’a pas investi suffisamment dans la création d’établissements de santé palestiniens. Le secteur de la sécurité – qui a accumulé un lourd dossier de violations des droits de l’homme et exacerbé une corruption endémique – absorbe à lui seul une plus grande part du budget de l’AP que les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’agriculture réunis.
Lorsque la crise s’est déclarée, la Palestine ne comptait que 375 unités de soins intensifs pour adultes et 295 systèmes d’aide respiratoire pour les besoins d’une population de près de cinq millions d’habitants. Cela explique pourquoi, malgré le nombre de cas très faible, l’OMS a classé les TPO comme l’une des zones les plus à risque pour le Covid-19. Dans ce contexte, l’AP a été contrainte de faire face à l’épidémie en utilisant des mesures de confinement strictes.
Comme l’a démontré la grève de l’Association des médecins palestiniens, l’AP n’a pas prévu de budget ou de priorité pour la santé de la population. Toute autre mesure que la fermeture de la société aurait mis à nu ses échecs tout en mettant des centaines de vies en danger.
Bien que notre analyse ne vise en aucun cas à minimiser l’impact des politiques d’occupation israéliennes, il convient également d’étudier la manière dont les décisions prises par l’AP n’ont fait qu’aggraver les conditions locales pour les Palestiniens, en imposant en fait une instabilité et une incertitude extrêmes dans la routine de la vie quotidienne des habitants de l’ensemble des TPO. Dans de nombreux cas, les intérêts de l’AP et de l’occupation israélienne ont trouvé une certaine synergie, souvent aux dépens des citoyens palestiniens, même si l’AP est capable de mener des politiques alternatives et plus robustes.
Plutôt que de s’adapter avec audace aux nouveaux changements, ce qui aurait été le signe d’une réelle direction pendant la crise, les efforts de l’AP se sont plutôt concentrés sur le retour au statu quo. En conséquence, avec la deuxième vague qui a déferlé, l’incapacité de l’AP à mettre au point une réponse plus polyvalente, au-delà des fermetures immédiates, a mis en évidence le manque de ressources dont elle dispose. Par conséquent, elle est maintenant de plus en plus considérée comme étant inefficace, trop dépendante des questions sécuritaires dans la vie quotidienne et trop dépendante de l’aide internationale, comptant sur la population elle-même pour assumer les charges auxquelles elle est confrontée.
Aujourd’hui, rien ne semble empêcher les responsables politiques et de sécurité de tirer profit de l’incertitude induite par la crise. Par exemple, des accusations ont été lancées contre l’Autorité palestinienne à travers la Cisjordanie et la bande de Gaza, selon lesquelles ses responsables auraient distribué de manière sélective des dons du secteur privé, en donnant la priorité à ceux qui sont étroitement liés aux hauts responsables de l’Autorité palestinienne.
De même, alors que des milliers d’étudiants palestiniens sont restés bloqués à travers le monde, dans l’impossibilité de rentrer chez eux, le retour annoncé de personnes liées à l’AP a rendu furieuses les familles de ceux qui sont toujours bloqués à l’étranger sans aucune aide efficace pour revenir. Ce n’est qu’après une campagne concertée menée par les Palestiniens bloqués à l’étranger, appelée Rajouna ala Boyoutna (Ramenez-nous chez nous), que le gouvernement jordanien est intervenu, le ministère palestinien des affaires étrangères assurant un suivi et une action rapides.
En ce qui concerne d’autres parties importantes de la population palestinienne, à savoir ses prisonniers politiques et ses réfugiés, l’AP s’est avérée tout aussi inefficace. Parmi les prisonniers, on estime à 350 le nombre d’enfants dans les prisons israéliennes, dont beaucoup sont détenus dans des conditions difficiles. De plus, ni l’AP ni l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), représentante de l’ensemble du peuple palestinien, n’ont pu offrir de soutien à ceux qui résident dans les camps de réfugiés des États arabes voisins.
Compter sur les responsables communautaires
Avec la deuxième vague et une résurgence croissante de nombre de cas, en particulier à Hébron, l’AP se rend compte qu’elle est incapable de contenir le virus indéfiniment. Entre-temps, la société palestinienne – initialement favorable et sensible à la réaction rapide du Premier ministre Shtayyeh – a commencé à perdre confiance, en partie en raison de l’incapacité de l’AP à tenir de manière fiable nombre des promesses qu’elle avait faites au début de l’épidémie.
La situation économique s’aggrave, comme l’a signalé la Banque mondiale en juin : “La réduction du revenu par habitant et l’augmentation du chômage et de la pauvreté seront considérables”. Le moment ne pouvait pas être plus mal choisi : La Palestine était déjà confrontée à une crise fiscale massive et à un taux de chômage élevé atteignant 26% dans les 12 mois qui ont précédé l’épidémie.
En temps de crise, le test d’un gouvernement est défini par la façon dont il prend soin des personnes et des communautés. L’instauration de la confiance et de la cohésion face à un traumatisme politique permet une “anti-fragilité”, une capacité à rebondir plus fort.
Sur ce plan, le véritable mérite d’une capacité à diriger devrait revenir aux communautés locales nombreuses et dispersées de la Palestine. Des décennies d’occupation ont produit par effet indirect une population résiliente qui, malgré l’épuisement de ses ressources à la suite de l’occupation israélienne, dispose encore de réserves communales à exploiter. En fait, des rapports et des recherches montrent que les cas les plus réussis de confinement et de recul de la pandémie au niveau mondial nécessitaient une approche intégrée au niveau local, et que ce qui est “au centre de cette approche doit être les communautés qui sont en position de risque et celles qui sont touchées par les épidémies”. [5] La Palestine ne fait pas exception à cette règle : sa dépendance à l’égard des structures de soutien communautaires s’avère être son outil salvateur face au Covid-19.
De plus, le secteur privé a créé un fonds connu sous le nom de Wakfet Ezz (un Stand pour la Dignité) qui a collecté plus de 17 millions de dollars à la mi-mai et a commencé à distribuer des allocations en Cisjordanie et à Gaza en juin, bien que le gouvernement ait été critiqué par la suite pour avoir donné la priorité à certaines personnes plutôt qu’à d’autres, et que l’argent collecté par le secteur privé ait été considéré comme insuffisant par rapport aux bénéfices réalisés par les donateurs concernés.
Dans l’ensemble, les organisations communautaires et les particuliers ont été involontairement amenés à jouer un rôle pendant la pandémie, ce qui a contribué à renforcer le respect des règles, du moins pendant la première vague de propagation du virus. Cette volonté de respect des règles par la société en temps de crise peut être mise en contraste avec la manière dont des politiques similaires ont été mises en œuvre dans des États qui s’appuyaient sur des modes de mise en œuvre politisés et centralisés, mais qui manquaient d’un apport civique basé sur la confiance.
Il s’agit notamment de pays tels que le Royaume-Uni, les États-Unis, le Brésil et même la Jordanie, voisine de la Palestine, où les efforts déployés pour assurer ce respect des règles ont rencontré une opposition écrasante qui a joué un rôle dans l’augmentation des cas d’infection ainsi que dans l’accroissement de la répression gouvernementale. [7]
Un moment de mise à l’épreuve pour tous les Palestiniens
Si les Palestiniens ont peut-être évité le pire lors la première vague de la pandémie, cette crise est loin d’être terminée. Face à l’annexion imminente et à un état permanent d’apartheid israélien violent, le Covid-19 a accentué le besoin d’un direction politique plus efficace et plus réactive, capable de transformer les crises en une opportunité de mobilisation publique et de changement profond pour faire avancer les objectifs palestiniens de libération et de justice qui existent depuis longtemps.
La direction actuelle de l’AP a échoué à suivre cette voie, et s’est plutôt attachée quoi qu’il en coûte à maintenir un statu quo. Plutôt que de chercher une approche de collaboration sociale et d’autonomisation pour faire face à la crise politique et sanitaire, elle a rapidement adopté une approche sécuritaire, avec l’installation de points de contrôle temporaires et une forte présence de policiers dans les rues.
Ce type de mesures ainsi que le traitement préférentiel accordé par l’Autorité palestinienne à certains membres de l’élite politique, a eu un effet néfaste majeur, entraînant notamment l’effondrement de la confiance du public. Le manque d’adhésion du public aux principales procédures de sécurité pendant la deuxième vague a de ce fait aggravé la diffusion du virus. Pourtant, au lieu de traiter de manière constructive les critiques et les plaintes du public sur les difficultés économiques auxquelles la population est confrontée, l’AP a plutôt poursuivi une politique de coercition, en arrêtant ceux qui ont osé exprimer publiquement leurs remontrances en ligne ou dans la rue.
L’absence de vision et de stratégie claires a également entraîné d’importants problèmes de communication au sein de l’AP elle-même. Un épisode particulièrement humiliant en est la meilleure illustration : l’AP a annoncé une série de fermetures pour voir, en quelques heures, les gouverneurs locaux revenir sur l’annonce de ces mesures dans leur propre district.
Mais ce moment n’est pas seulement un test pour les hauts responsables politiques de l’AP… c’est un test pour tous les Palestiniens.
La population peut-elle utiliser cette crise pour renforcer et construire de nouveaux réseaux de résilience, transformer la forme de l’économie et rétablir la confiance là où elle a disparu ? Et peut-elle le faire de manière à non seulement aider à surmonter la tempête causée par ce virus, mais aussi à préparer le terrain pour résister aux plans d’annexion, de dépossession et de violation des droits palestiniens les plus fondamentaux par Israël, et finalement relancer la lutte pour la liberté ?
L’histoire palestinienne montre qu’en dépit des obstacles, les Palestiniens ont toujours fait preuve d’ingéniosité pour tirer parti des possibilités qui leur étaient offertes, aussi limitées soient-elles, et c’est précisément ce que la crise actuelle leur offre.
Notes :
[1] Cette analyse est issu du groupe de réflexion politique d’Al-Shabaka sur le leadership et la responsabilité des Palestiniens. Un cercle politique Al-Shabaka est une méthodologie visant à engager un groupe d’analystes dans une étude et une réflexion à plus long terme sur une question d’importance capitale pour le peuple palestinien.
[2] Dans le cadre des accords d’Oslo qui ont commencé à être signés en 1993, les TPO a été divisé en trois zones, la zone A étant sous le contrôle supposé total de l’AP, la zone B sous le contrôle conjoint palestino-israélien et la zone C sous contrôle israélien. L’accord devait durer seulement jusqu’à ce que l’État palestinien soit établi dans les TPO, mais la construction de colonies israéliennes, la confiscation de terres et la démolition de maisons se sont poursuivies tout au long du processus.
[3] Entretien réalisé par Tahani Mustafa, mars 2020.
[4] Op. cit., mai 2020.
[5] Bedford, J., Farrar, J., Ihekweazu, C. et al. A new twenty-first century science for effective epidemic response. Nature 575, 130-136 (2019) -> https://doi.org/10.1038/s41586-019-1717-y.
[6] Entretiens de l’auteur avec des praticiens et des responsables de la santé, ainsi qu’avec des organisations de la société civile.
[7] Cette évaluation est basée sur les recherches de Tahani Mustafa sur la conformité sociale pendant la pandémie Covid 19, et les effets que le manque de conformité avait sur la politique gouvernementale et les taux croissants d’infection observés en Jordanie. Cela a été confirmé par des discussions internes avec l’OMS, l’African Institute for Security Studies et d’autres organismes d’aide concernés.
* Fadi Quran, membre de l’équipe politique d’Al-Shabaka, est un responsable de campagne chez Avaaz et un organisateur de la Communauté de Lutte Populaire. Il a précédemment occupé le poste de défenseur des droits auprès des Nations unies pour le compte d’Al-Haq. Outre son travail de défense des droits de l’homme et du droit international, Fadi est également un entrepreneur dans le domaine des énergies alternatives, où il a fondé deux sociétés qui fournissent de l’énergie éolienne et solaire à la Palestine et à d’autres pays de la région. Fadi est diplômé en physique et en relations internationales de l’université de Stanford.
* Tahani Mustafa, membre de l’équipe politique d’Al-Shabaka, bénéficie actuellement d’une bourse postdoctorale de l’ESRC au département des relations internationales de la London School of Economics (LSE). Elle développe ses recherches sur la gouvernance de la sécurité au Moyen-Orient. Résidant entre le Royaume-Uni, la Jordanie et la Palestine occupée, elle a précédemment travaillé dans les domaines du développement et de la gouvernance de la sécurité au Moyen-Orient. Elle est titulaire d’un doctorat en politique et études internationales de la School of Oriental and African Studies (SOAS) de l’université de Londres.
10 septembre 2020 – Al-Shabaka – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah