Au début du mois d’avril, les nouvelles de la chaîne 10 d’Israël ont rapporté que l’armée israélienne et les services de sécurité de Shit Bet utilisaient un programme cybernétique pour arrêter des suspects avant qu’ils ne commettent des actes de violence, une initiative étrangement semblable à celle décrite dans le thriller “Minority Report.”
Les programmes, développés par plusieurs entreprises israéliennes, recueillent des informations dans le domaine public à partir des messages postés sur les médias sociaux afin d’analyser et de surveiller le comportement individuel, a rapporté Haaretz.
Les informations utilisées par les forces d’occupation pour kidnapper des Palestiniens comprennent des mots clés, tels que shahid (martyr), et analysent des schémas sémantiques et des signalement de termes considérés comme suspects.
Le rapport d’information portait sur la baisse des attaques individuelles suite à une vague de révolte qui a débuté en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est en 2015.
Les programmes qui exploitent les réseaux surveillent et suivent la vie des individus à l’aide des messages sur les réseaux sociaux afin d’évaluer leur niveau de menace pour la “sécurité”.
En effet, cela rend “doublement victimes” les palestiniennes de tragédies, a déclaré l’économiste israélien Shir Hever au Real News Network.
Lorsqu’un parent est assassiné par l’armée israélienne ou lorsqu’une personne perd son travail, ils deviennent des risques pour la sécurité aux yeux des autorités israéliennes d’occupation, et ils sont considérés comme plus susceptibles de se venger ou de commettre des attaques.
Leurs messages sur les réseaux sociaux sont donc surveillés et ils peuvent être enlevés pour prévenir tout acte de résistance violent.
Les entreprises qui fournissent la police israélienne et les forces de sécurité avec ces programmes cherchent également à les exporter vers d’autres gouvernements s’ils peuvent prouver qu’ils ont réussi à prévenir le dit « terrorisme », a ajouté Hever.
Facebook « comme cul et chemise » avec l’occupant israélien
Israël a longtemps réprimé l’utilisation des médias sociaux palestiniens. En septembre 2016, une réunion aurait eu lieu entre Facebook et des représentants du gouvernement israélien pour prendre des mesures pour lutter contre l’incitation en ligne [à la résistance].
Facebook a ensuite approuvé 95% des 158 demandes présentées par les autorités israéliennes pour supprimer le contenu des comptes, a rapporté le groupe Adalah de défense des droits de l’homme.
Quelque 6500 Palestiniens sont actuellement détenus par Israël pour diverses infractions et crimes supposés. Environ 500 personnes sont détenues en détention administrative, ce qui autorise l’emprisonnement sans inculpation et sans limite de temps.
28 avril 2017 – The New Arab – Traduction : Chronique de Palestine
That is a crime against Palestinian. All the hackers in the world should work to destroy the programms used by israël (includ Facebook).