Par Sherene Seikaly, Rashid Khalidi
« Chaque jour est le pire des jours », raconte Lara Elborno en faisant l’inventaire des souffrances, de la faim, des mutilations et des morts subies par les Palestiniens dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. [1]
Certains d’entre nous pensaient que la dévastation et l’appauvrissement provoqués par seize années de siège total, de blocus et d’agressions répétées ne pouvaient pas empirer.
Pourtant, comme l’histoire de la Palestine et des Palestiniens nous l’enseigne, les choses peuvent toujours empirer. [2] Chaque jour, depuis trois mois et plus, l’arsenal d’Israël fourni par les États-Unis a infligé un génocide. [3]
C’est une trahison que d’assister à la mise en pièces de notre peuple. C’est une trahison que de détourner le regard.
L’offensive surprise du Hamas le 7 octobre, la défaite d’une division entière de l’armée israélienne et l’échec des technologies israéliennes de renseignement et de surveillance constituent un véritable « changement de paradigme ». [4] L’attaque a dépassé la ligne verte de 1948, a infligé de lourdes pertes aux civils israéliens et a brisé la « marque » israélienne d’invincibilité militaire.
L’ « équilibre violent » [5] établi au cours des seize dernières années entre le Hamas et Israël a volé en éclats.
En réponse, Israël a procédé à un nouveau changement de paradigme, une attaque d’une brutalité sans aucun frein, facilitée par la complicité de la communauté internationale, y compris des États arabes.
Face aux plus grandes atrocités jamais perpétrées contre le peuple palestinien, au-delà même de celles de 1948, et au plus grand nombre de morts palestiniens jamais enregistré, aucun régime arabe n’a pris une seule mesure politique, diplomatique, économique ou juridique décisive à l’encontre d’Israël.
La participation à la guerre est le fait d’acteurs non étatiques tels que le Hezbollah au Liban et les Houthis au Yémen, qui ont perturbé le commerce mondial dans la mer Rouge. [6]
Il ne s’agit pas simplement d’une guerre israélienne contre la Palestine. Il s’agit d’une guerre des États-Unis contre la Palestine. Depuis 1948, les États-Unis ont accordé à Israël plus de 260 milliards de dollars, principalement sous forme d’aide militaire, sans compter les 14,3 milliards de dollars supplémentaires que Biden a promis à Israël en novembre 2023. [7]
La dissonance entre les paroles et les actes du gouvernement américain – qui arme et permet la famine -, l’anéantissement et le génocide tout en parlant de préoccupations humanitaires, est une leçon que nous apprenons à nouveau avec une profondeur et une clarté de plus en plus grandes.
L’administration Biden a alimenté l’impunité génocidaire d’Israël de manière si éhontée que des centaines de fonctionnaires américains ont manifesté leur protestation. [8]
Le nettoyage ethnique est une infrastructure fondamentale du régime israélien depuis 1948. Depuis le 7 octobre 2023, toute la force de l’intention et de la pratique génocidaires est affichée, de l’affirmation du président israélien selon laquelle une « nation entière » était responsable de la mort de citoyens israéliens le 7 octobre, à la désignation par le ministre israélien de la défense des Palestiniens comme des « animaux humains », en passant par la demande d’un parlementaire israélien d’une « Nakba qui éclipsera » 1948 [9].
Ces menaces n’étaient pas isolées. Le membre du cabinet de sécurité israélien et ancien chef du Shin Bet a déclaré : « Nous sommes en train de mettre en place la Nakba de Gaza ». [10]
Les médias américains et européens ont été complices de ce génocide, en reprenant tel quel les discours israéliens et en occultant les souffrances palestiniennes… quand ils daignent en parler.
Pendant des semaines, alors que le nombre de morts à Gaza approchait les 20 000, le New York Times n’a cessé d’occulter les pertes palestiniennes. Au cours des vingt premiers jours, alors que les forces israéliennes ont pris pour cible l’hôpital al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, et l’ont finalement contraint à fermer ses portes, les médias américains ont produit un récit de déni et d’effacement reprenant mot pour mot les points de vue israéliens.
Avec l’aide et la complicité de M. Biden, qui n’a eu de cesse de minimiser les souffrances des Palestiniens, les médias américains ont rendu les blessés responsables de leur propre mort, diffusant de fausses affirmations selon lesquelles les cinq bâtiments de l’hôpital étaient directement impliqués dans les activités du Hamas.
Deux mois plus tard, alors qu’Israël menait une guerre totale contre l’ensemble du secteur de la santé à Gaza, assassinant près de 300 travailleurs de la santé et forçant la fermeture d’un hôpital après l’autre, les médias grand public ont enfin commencé à faire leur travail : ils ont finalement admis qu’il n’y avait aucune preuve de l’utilisation militaire de l’hôpital al-Shifa par le Hamas. [11]
Dans les derniers jours de 2023, les médias américains ont rapporté que la guerre d’Israël contre la Palestine « compte parmi les plus meurtrières et les plus destructrices de l’histoire récente ». [12]
Sur une période de moins de trois mois, la guerre d’anéantissement d’Israël a dépassé les destructions causées par le rasage d’Alep et le bombardement de Mariupol, et a été proportionnellement plus intense que le bombardement de l’Allemagne par les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. [13]
Fin 2023, Israël avait frappé plus de 22 000 « cibles » dans la bande de Gaza [14], détruisant 75 % de toutes les structures du nord de Gaza et un quart des bâtiments de la zone sud de Khan Younis. [15]
Les experts ont utilisé des données satellitaires pour cartographier les dégâts. Le génocide a modifié la terre même ; la bande de Gaza est « maintenant d’une couleur différente depuis l’espace, d’une texture différente ». [16]
L’armée israélienne n’a pas divulgué les types exacts d’armes qu’elle utilise, mais les experts sont convaincus que « la grande majorité des bombes larguées sur l’enclave assiégée sont de fabrication américaine ». [17]
Les analystes médico-légaux insistent sur le fait que la campagne israélienne est « l’une des campagnes de punition des civils les plus intenses de l’histoire ». [18] Des « bunker busters » MK-84 d’une tonne, fabriqués aux États-Unis, ont visé les Palestiniens, avec au moins 208 de ces bombes dévastatrices larguées sur le seul sud de la bande de Gaza. [19]
Les munitions d’attaque directe conjointes (JDAM) fabriquées aux États-Unis « transforment la terre en liquide » et provoquent la « mort instantanée » de toute personne se trouvant à moins de 30 mètres l’impact de la bombe. [20]
Des fragments de bombes « Smart, Precise Impact, Cost Effective » (SPICE) ont également été retrouvés. Ces bombes « intelligentes » sont produites par le géant israélien de la défense Rafael avec l’aide de la technologie américaine. Que vaut leur précision ?
À l’heure où nous écrivons ces lignes, une estimation prudente du nombre de Palestiniens tués dépasse largement les 22 500, avec au moins 55 000 blessés, dont plus de 70 % sont des hommes, des femmes, des enfants et des personnes âgées qui ne sont pas des combattants. [21] En outre, 7 000 personnes sont portées disparues, la plupart étant enterrées sous les décombres.
Au moins 5 000 personnes sont maintenant handicapées [22]. Un nouvel acronyme a pris forme dans ce génocide : Wounded Child No Surviving Family (WCNSF), ou « Enfant blessé, pas de famille survivante ». [23] Au moins 25 000 enfants ont perdu un ou leurs deux parents. [24]
Les morts, les blessés et les disparus représentent au total plus de 4,5 % des 2,3 millions d’habitants de la bande de Gaza.
Tout observateur honnête de cette guerre comprend que la cible de la force israélienne et de ses armes fournies par les États-Unis est le civil palestinien. Ce sont les combattants du Hamas qui sont les « dommages collatéraux ». [25]
Il n’y a pas de « zones de sécurité » dans la bande de Gaza. [26] En effet, lorsque la poussière sera retombée, les citoyens israéliens et américains devront admettre qu’ils ont soutenu et financé un génocide qui vise tout particulièrement les enfants, dont le nombre est estimé à 40 % du nombre de victimes de l’escalade. [27]
Mais nous ne sommes pas des chiffres. La créativité et les efforts de ces jeunes, comme de tant d’autres, [28] nous rappellent les rêves et les espoirs qui gisent aujourd’hui sous les décombres. Mais ces rêves [29] et ces espoirs perdureront malgré les efforts déployés pour anéantir la Palestine et les Palestiniens.
Nous sommes témoins de ce génocide. Nous voyons l’ensemble des 2,3 millions d’habitants de la bande de Gaza être déplacés, soumis à des transferts et à des expulsions de leur patrie, que les responsables américains et israéliens qualifient aujourd’hui d’ « humanitaires ». [30]
« Nous regardons les soldats israéliens rassembler des hommes et des garçons, les déshabiller jusqu’à leurs sous-vêtements et les aligner les mains au-dessus de la tête, tandis que les femmes et d’autres enfants ont les yeux bandés dans le stade de Yarmouk à Gaza City. [31]
Nous voyons de jeunes enfants pliés de douleur sur des civières transportant leurs parents ; nous voyons des mères et des pères hurler de douleur sur les corps de leurs enfants.
Nous observons notre peuple essayer désespérément d’exhumer à mains nues les restes de leurs êtres chers des décombres. [32] Nous observons des Palestiniens découvrir cinq corps de bébés prématurés en décomposition dans ce qui reste de l’hôpital al-Nasr, [33] et en découvrir des dizaines d’autres qui jonchent les rues rendues dangereuses par les bombardements et les tirs isolés incessants.
Nous observons l’armée israélienne restituer à Gaza un camion contenant quatre-vingts corps palestiniens qu’elle a massacrés [34] et nous observons notre peuple épuisé peinant à identifier ces corps avant de les enterrer dans des fossés. Nous observons ces fosses communes, tous ces corps enveloppés dans des linceuls bleus.
Nous observons sachant qu’il n’y a pas de retour en arrière possible dans ce génocide. Nous allons être confrontés aux réalités du monde à venir. Nous savons que la marche de la mort dans les mois à venir sera également inexorable. La « tempête parfaite pour les maladies a commencé,» a déclaré le parte parole en chef de l’UNICEF le 12 décembre 2023. [35]
Les insuffisances rénales et les diarrhées dues à la déshydratation ont été multipliées par quatre au cours de cette guerre. La faim, le manque d’eau, de réfrigération, de fournitures médicales, et un secteur de santé dévasté vont produire des épidémies de dysenteries, d’hépatites, d’infections respiratoires aiguës, et d’autres maladies contagieuses et évitables dans les mois à venir. [36] La maladie, comme l’a déclaré, un général israélien à la retraite, est un outil de guerre efficace. [37]
Nous sommes témoins que les Palestiniens de Gaza sont affamés. Nous connaissons les effets de la privation de nourriture sur le corps : il puise dans les réserves de gras, puis dans les muscles, érode le cœur, désactive le système immunitaire, rend la concentration impossible, s’acheminant vers une mort lente et douloureuse. [38]
Nous observons Israël aiguiser cette arme de guerre qu’est la famine. [39]
Nous observons que le domaine même de la médecine est attaqué. [40] Nous observons Ghassan Abu Sitta, chirurgien palestinien spécialiste en médecine des conflits avec une expérience en temps de guerre en Irak, en Syrie, au Yémen, traiter les blessés dans les hôpitaux d’Al-Shifa et al-Ahli. Nous l’observons expliquer comment les tirs d’obus au phosphore blanc induisent des brûlures chimiques dans les « structures profondes du corps.» [41]
Nous l’écoutons dévoiler la destruction du secteur de la santé à Gaza. [42] et à quel point les hôpitaux manquent de morphine et d’analgésiques. Nous observons les médecins amputer les membres de leurs propres enfants et les femmes enceintes subir des césariennes, tout ça sans anesthésie. [43] Nous observons Israël transformer les créateurs de savoir en combattants ennemis.
Nous observons Israël tuer des journalistes. Au moment où nous écrivons ces lignes, Israël a ciblé 102 journalistes depuis le 7 octobre, plus d’un journaliste par jour. [44] Aucun de nous n’oubliera le jour où Wael al-Dahdouh a pleuré la mort de son épouse, de son enfant, et de son petit-enfant. [45] Il a repris le travail dès le lendemain.
Nous observons des créateurs numériques, des photojournalistes, et journalistes indépendants, tels que Motaz Azaiza, Hind Khoudary, Bisan Awda, et Plestia Alaqad relayer les voix, les expériences, et les réalités de la vie dans une guerre génocidaire. [46]
Nous observons des poètes, des écrivains, et des chercheurs se faire abattre l’un après l’autre par la quatrième plus grande armée au monde. [47] Nous pleurons la disparition de Refaat Alareer, universitaire, romancier, et poète de renom, qui a joué un rôle essentiel dans la création de We Are Not Numbers et qui était en train d’écrire pour cette publication lorsqu’il a été frappé par l’arsenal israélien.
Nous pleurons les romanciers et éducateurs comme Heba Abu Nada, Omar Abu Shawish, Abdul Karim Hashash, Inas al-Saqa, Jihad al-Masri, Yusuf Dawas, Shahadah al-Buhbahan, Nour al-Din Hajjaj, Mustafa al-Sawwaf, Abdullah al-Aqad, Said al-Dahshan, et Salim al-Nafar.[48]
Nous observons la destruction des institutions de la vie éducative, politique, culturelle et sociale palestinienne. Nous observons qu’environ 70% des écoles de Gaza ne sont plus qu’un amas de décombres. [49] Nous observons l’oblitération des Archives Centrales de Gaza, et l’incinération des documents d’archives qui couvrent une période de 150 ans. [50]
Nous observons la destruction par Israël de chacune des onze universités de Gaza, l’Université al-Azhar et l’Université Islamique de Gaza, [51] où nombre de nos contributeurs ont fait leurs études et obtenu leurs diplômes.
Nous nous souvenons qu’avant le 7 octobre, il y avait soixante-seize centres culturels, trois théâtres, cinq musées, quinze maisons d’éditions et librairies, quatre-vingt bibliothèques publiques, et 145 lieux patrimoniaux dans la Bande de Gaza. [52] Les Israéliens ont bombardé la bibliothèque municipale de Gaza et le Centre Culturel Rashad al-Shawa et les ont réduits en ruines. [53] Des milliers de livres et de documents, et tous ces espaces communaux sont aujourd’hui réduits en cendres.
De la même façon que le génocide cible des familles entières, essayant d’éliminer la prochaine génération en tuant les enfants par milliers, une politique épistémique impose la destruction des sites historiques et culturels, les bibliothèques, et les librairies.
Nous observons Israël oblitérer des lieux de culte multiséculaires, tuant et blessant des centaines de personnes qui y cherchent refuge. Nous observons les survivants du bombardement de l’église Saint Porphyrius à Gaza City, connue pour être la troisième plus vieille église au monde, hurler devant les caméras que les chrétiens de Gaza sont en voie d’extinction, implorant le monde chrétien d’agir. [54]
Nous observons le bombardement de la plus vieille mosquée de Gaza, la Grande Mosquée Omari du 7ième siècle, sachant que c’est l’une des 104 mosquées et trois églises qu’Israël a bombardées depuis le 7 octobre. [55]
Nous savons que rendre la vie invivable et Gaza inhabitable – promesse qu’Israël a tenue lentement au cours des seize dernières années et rapidement depuis le 7 octobre – est une promesse qui repose sur la destruction de ces infrastructures. Comme en atteste l’attente formulée par un général israélien : « Gaza deviendra un endroit où aucun humain ne pourra vivre. » [56]
Des Palestiniens dans d’autres régions de Palestine ont aussi été victimes des brutalités israéliennes. Nous observons des raids nocturnes effectués en Cisjordanie par les forces israéliennes. Nous observons que l’année la plus sanglante pour les Palestiniens en Cisjordanie est devenue encore plus sanglante.
Depuis le 7 octobre, les forces israéliennes ont tué plus de 300 Palestiniens en Cisjordanie. [57] Le gouvernement Netanyahou y privilégie l’aide et l’encouragement apportés par l’armé à la terreur des colons à tel point d’y avoir déployé la majeure partie de ses effectifs. Cette aide et cet encouragement ont atteint de nouveaux sommets, le gouvernement armant ouvertement les colons et les citoyens. [58]
Nous observons qu’un nouveau Maccarthisme essaie de bâillonner l’expression et d’entraver l’action en soutien à la Palestine et aux Palestiniens en Amérique du Nord et en Europe. Nous observons qu’une indignation cynique fait de l’appel en faveur de la liberté de la mer Méditerranée au fleuve Jourdain la manifestation d’une « intention génocidaire. »
Jamais nous n’oublierons la répression des rêves de libération au moment même où un véritable génocide est en cours. La tentative d’effacer, de criminaliser, et d’exclure les Palestiniens du genre humain, et l’utilisation et les abus du langage colonial, sont aussi vieux que la guerre centenaire contre la Palestine. [59]
Il y a d’autres choses que nous devons suivre. Partout dans le monde, les gens ont tiré la conclusion que le régime d’apartheid d’Israël et le colonialisme de peuplement vont nourrir et engendrer la résistance. Un mouvement mondial d’un nombre de personnes et d’engagements sans précédents a secoué le monde, exigeant un cessez-le-feu sur chaque continent.
Nous observons l’épanouissement du courage et de la créativité. Nous observons que des chants du passé, notamment celui du Palestinien George Totari qui a écrit « Leve Palestina » en exil, deviennent les hymnes de ceux qui réclament la liberté. [60]
Mais avant tout, nous observons les Palestiniens eux-mêmes, forger la vie sous la poussée de la mort. Nous observons les Palestiniens dans des camps de fortune en toile apporter de la joie à des foules d’enfants qui ont faim et froid par des chants et des danses. Nous observons une nouvelle génération, comme le jeune Lama Jamous âgé de neuf ans, rapporter, enregistrer, et donner voix aux réalités de la vie palestinienne sous l’épée de Damoclès du génocide. [61]
Les Palestiniens ne sont pas l’incarnation d’une menace future. Le discours selon lequel les jeunes devenus infirmes, orphelins, et qui ont été dépouillés vont vouloir se venger est un déni de tout ce que nous avons appris sur le destin des Palestiniens au cours des derniers soixante-quinze ans. Les Palestiniens nous apprennent à vivre malgré le traumatisme, malgré un avenir bouché.
Tant que les Palestiniens existeront, nous écrirons, nous ferons de la musique, archiverons, et œuvrerons sans relâche, encore et encore pour la liberté.
* Sherene Seikaly est professeur associée d'histoire à l'université de Californie, à Santa Barbara. Elle a obtenu un doctorat en histoire et en études moyen-orientales et islamiques à l'université de New York et une maîtrise en études arabes à l'université de Georgetown. Elle a bénéficié de la bourse postdoctorale du Qatar à l'université de Georgetown et de la bourse postdoctorale « Europe in the Middle East » au Wissenschaftskolleg zu Berlin.Seikaly a été directeur du Centre d'études du Moyen-Orient à l'Université américaine du Caire (2012-2014). Elle est co-éditeur du Journal of Palestine Studies et co-fondateur et co-éditeur de Jadaliyya e-zine. * Rashid Khalidi est l'auteur de sept ouvrages sur le Moyen-Orient, dont Palestinian Identity, Brokers of Deceit, Resurrecting Empire, The Iron Cage et Sowing Crisis. Ses écrits sur l'histoire et la politique du Moyen-Orient ont été publiés dans le New York Times, le Boston Globe, le Los Angeles Times, le Chicago Tribune et de nombreuses revues. Pour son travail sur le Moyen-Orient, le professeur Khalidi a reçu des bourses et des subventions de la Fondation John D. et Catherine T. MacArthur, de la Fondation Ford, du Woodrow Wilson International Center for Scholars, de l'American Research Center in Egypt et de la Fondation Rockefeller, entre autres. Il est titulaire de la chaire Edward Said d'études arabes modernes à l'université Columbia de New York et rédacteur en chef du Journal of Palestine Studies.Auteur : Sherene Seikaly
Auteur : Rashid Khalidi
29 janvier 2024 – Palestine Studies – Traduction : Chronique de Palestine – MJB & Lotfallah