Sa grève a pour but de protester contre sa détention administrative – la politique israélienne largement condamnée d’internement sans inculpation ni jugement, a rapporté la station de radio Sawt al-Asra (la voix des prisonniers).
Ce Palestinien âgé de 27 ans et originaire du village de Bartaa, en Cisjordanie occupée au nord de Jénine, est détenu depuis le 16 août 2016, jour où il a été kidnappé à un poste de contrôle militaire israélien sur le chemin de son village.
Son ordonnance de détention administrative a été renouvelée trois fois, chaque fois pendant quatre mois, depuis sa détention initiale. La station de radio a noté qu’Alaqma est marié et père de deux enfants.
Alors que les autorités israéliennes prétendent que la retenue des preuves pendant la détention administrative, qui autorise la détention pour des intervalles de trois à six mois renouvelables, est essentielle pour les préoccupations de sécurité de l’État, les groupes de défense des droits de l’homme expliquent de leur côté que cette politique permet aux autorités israéliennes de détenir des Palestiniens pour une durée indéterminée, sans fournir de preuves qui pourraient justifier leur détention.
Des groupes de défense des droits de l’homme affirment que la politique de détention administrative d’Israël est également utilisée comme un moyen de perturber les processus politiques et sociaux palestiniens, en ciblant notamment les responsables politiques, les militants et journalistes palestiniens.
Selon Addameer, le groupe de défense des droits des prisonniers, au mois de janvier 6500 Palestiniens étaient emprisonnés dans les geôles israéliennes, dont 536 étaient détenus en détention administrative.
18 mars 2017 – Ma’an News – Traduction : Chronique de Palestine