En Cisjordanie et à Jérusalem-Est, les enfants palestiniens sont confrontés à une escalade de la violence et à une augmentation du nombre des déplacements en raison des attaques israéliennes et de la violence brutale des colons israéliens. Signez notre pétition et exigez la protection des enfants libanais et palestiniens.
Le Réseau Palestine-Global pour la Santé Mentale, en collaboration avec ses homologues internationaux, lance une campagne urgente exigeant que les gouvernements du monde entier tiennent Israël responsable pour toute violation des principes de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, des principes qui donnent la priorité absolue au droit inhérent à la vie et à la défense des meilleurs intérêts de tout enfant.
Au Liban, depuis le 4 octobre 2024, l’agression israélienne a coûté la vie à au moins un enfant chaque jour, et de nombreux enfants ont été blessés.
Ceux qui ont survécu physiquement aux bombardements prolongés, souffrent dans leur grande majorité d’une grave détresse psychologique en raison du trauma vécu et de l’environnement délétère.
Dans les bras de sa mère, une toute jeune victime - aujourd'hui amputée d'une jambe - des bombardements israéliens sur Gaza - Novembre 2023, hôpital al-Nasser à Khan Younis - Photo : UNICEF
4 novembre 2024 - La pluie inonde les camps de déplacés palestiniens à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, aggravant les conditions de vie. Parmi les 1,9 million de Palestiniens déplacés à Gaza, nombreux sont ceux qui devront affronter l'hiver sans abri adéquat, sans combustible, sans couvertures ni vêtements chauds, alors que les forces coloniales israéliennes poursuivent leur attaque génocidaire - Photo : Yousef al-Zanoun / Activestills
Dans le camp de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza, enfants comme adultes collectent des déchets pour qu'ils soient ensuite vendus et réutilisés si utiles. Après plus d'un an de guerre génocidaire d'Israël contre Gaza, la grande majorité de la population est déplacée et confrontée à une crise humanitaire catastrophique, l'aide étant systématiquement entravée par Israël - Photo : Yousef al-Zanoun / Activestills
9 novembre 2024 - Les familles rassemblées à l'hôpital al-Nasser à Khan Yunis pour faire leurs adieux aux six personnes tuées lors d'une frappe aérienne israélienne tôt le matin sur des tentes abritant des familles déplacées à l'ouest de Khan Yunis dans le sud de la bande de Gaza. L'assaut génocidaire d'Israël à Gaza a tué au moins 43 314 Palestiniens, et des milliers d'autres sont toujours portés disparus - Photo : Doaa Albaz / Activestills
Des Palestiniens déplacés de force depuis le nord de Gaza se rassemblent pour recevoir de la nourriture grâce aux initiatives de particuliers et d'institutions à Deir al-Balah, dans le sud du territoire. Après plus d'un an d'attaques des forces coloniales israéliennes à Gaza, la grande majorité de la population est déplacée et confrontée à une crise humanitaire catastrophique, l'aide étant systématiquement entravée par Israël. Les ONG internationales de défense des droits de l'homme ont condamné le régime israélien pour avoir utilisé la famine comme arme de guerre - Photo : Yousef Alzanoun / Activestills
5 novembre 2024 - Des familles palestiniennes font leurs adieux à leurs enfants à l'hôpital Al-Aqsa après qu'une frappe aérienne israélienne ait visé un groupe de civils à Deir Al-Balah, au centre de la bande de Gaza, tuant des dizaines de personnes et en blessant beaucoup d'autres. Cette dernière attaque fait suite aux frappes aériennes de jeudi dans la bande de Gaza, qui ont tué au moins 46 Palestiniens, principalement dans le nord, y compris une frappe sur un hôpital qui a détruit des fournitures et équipements médicaux et gravement perturbé les opérations, selon les responsables de la santé de Gaza. L'assaut génocidaire israélien en cours à Gaza a tué au moins 43 314 Palestiniens, et des milliers d'autres sont toujours portés disparus - Photo : Yousef Alzanoun / Activestills
2 novembre 2024 - Des Palestiniens ont été blessés, tués et déplacés par les bombardements des forces coloniales israéliennes sur le camp de Nuseirat, dans le centre de Gaza. Alors que les bombardements se poursuivent dans la bande de Gaza, cinq Palestiniens ont été tués et d'autres blessés hier lors de frappes sur plusieurs maisons à Nuseirat. L'occupation israélienne a resserré son siège sur les Palestiniens pour le 29e jour consécutif, les attaques, la famine et les restrictions étant particulièrement sévères à Beit Lahia et dans le camp de réfugiés de Jabalia. Cela fait suite à un bombardement à grande échelle à Beit Lahia, où un massacre a fait 117 morts parmi les Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants - Photo : Yousef alzanoun / Activestills
Leen, 2 ans, se fait mesurer la circonférence entre le milieu et le haut du bras (MUAC). Son MUAC est inférieur à 10, ce qui indique une malnutrition aiguë sévère, une perte de poids drastique et une atrophie musculaire - Gouvernorat de Rafah, février 2024 - Photo : UNICEF/UNI519938/El Baba
La petite Sama Abdelhadi a été tuée à Deir Al Balah dans le bombardement de sa maison, le 4 février 2024. En plus de Sama et de son frère Hassan, âgé de 17 ans, leur mère Wissam, leur grand-père, leurs oncles et tantes ont tous été tués dans la même frappe - Photo : Hebh Jamal (août 2022)
Après 11 mois d'assauts continus des forces coloniales israéliennes, la quasi-totalité de la population de la bande de Gaza a été déplacée. Beaucoup vivent dans des camps de fortune sans accès aux infrastructures de base, à la nourriture ou à l'eau. La surpopulation a laissé peu d'espace pour les tentes, obligeant de nombreux Palestiniens à vivre au milieu des décombres, malgré la toxicité probable des munitions utilisées - Photo : Doaa Albaz / Activestills
15 septembre 2024 - Les Palestiniens déplacés à Rafah font face à l'inondation de leurs tentes suite à la montée du niveau de la mer dans la bande de Gaza. Après 11 mois d'attaques génocidaires continues par les forces coloniales israéliennes, la quasi-totalité de la population de la bande de Gaza a été déplacée, beaucoup d'entre eux vivant dans des camps de fortune sans accès aux infrastructures de base, à la nourriture et à l'eau. En raison de la surpopulation et du manque d'espace disponible pour les tentes, de nombreux Palestiniens ont été contraints de placer leurs tentes près de la mer. Les conditions de vie risquent d'empirer avec le changement de saison, l'hiver et les pluies à venir - Photo : Doaa Albaz / Activestills
Une fillette palestinienne tient quelques pièces de pain dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 19 février 2024 - Photo : Yasser Qudih
Juillet 2024 - Tous les enfants de moins de cinq ans, soit 335 000 enfants, sont exposés à une malnutrition sévère, alors que le risque de famine continue d'augmenter. En raison du blocus, même avant cette guerre, la moitié des habitants de Gaza souffraient d'insécurité alimentaire et 80 % d'entre eux dépendaient de l'aide humanitaire. Le seul moyen de mettre fin à l'horreur imposée par les Israéliens est un cessez-le-feu immédiat et une aide humanitaire sans entrave - Photo : via Anadolu Agency
Un Palestinien montre les bosses et les éruptions cutanées sur le visage d'un enfant. Des milliers de cas de poux, de gale et d'autres maladies et affections cutanées ont été signalés à Gaza. Les autorités sanitaires affirment que les camps surpeuplés et les eaux usées non traitées dans les rues ont créé un environnement idéal pour la propagation des virus et des maladies - Photo : via Mondoweiss
Les Nations unies ont averti qu'au moins 300 000 personnes dans le nord de la bande de Gaza sont au bord de la famine, alors que le siège militaire israélien se poursuit dans la région, bloquant l'accès aux produits de première nécessité. Philippe Lazzarini, commissaire général de l'UNRWA, a déclaré : "Les Nations unies ont identifié de profondes poches de famine dans le nord de la bande de Gaza, où l'on pense que la population est au bord de la famine.
Au moins 300 000 personnes vivant dans cette zone dépendent de notre aide pour leur survie - Photo : via Quds News Network
Un enfant Palestinien court devant un bulldozer israélien à Beita, en Palestine occupée, le 27 janvier 2023 - Photo: Wahaj Bani Moufleh/ActiveStills
L'ensemble de la population de Gaza est confrontée à une crise alimentaire aiguë, selon un nouveau rapport de la classification intégrée des phases de sécurité alimentaire (IPC), commandité par les Nations unies, ce qui fait de la pénurie alimentaire à Gaza la pire que le groupe d'étude ait jamais connue. Le rapport de l'IPC publié fin décembre 2023, révèle que les 2,2 millions d'habitants de Gaza se trouvent dans ce que l'IPC qualifie de phase 3 de l'insécurité alimentaire, ou niveau de « crise », dans lequel les ménages sont confrontés à des problèmes de pénurie alimentaire aiguë, ou à un niveau plus élevé. Il s'agit du nombre le plus élevé de personnes à ce niveau d'insécurité alimentaire ou pire que l'IPC ait jamais observé, a déclaré le groupe - Photo : Abed Zagout via truthout.org
Selon un rapport de l’UNICEF, de nombreux enfants au Liban présentent des symptômes inquiétants de détresse émotionnelle, des troubles du comportement et des manifestations somatiques.
Save the Children International, dans son rapport d’octobre 2024, a observé qu’une année de bombardements israéliens a eu pour effet de briser les enfances à Gaza.
Le territoire palestinien occupé, et plus précisément Gaza, est à présent l’endroit le plus meurtrier au monde pour les enfants. Chaque jour, les enfants sont confrontés à la violence, à la peur, à la perte, au déplacement, à la faim et à la dévastation.
Ceux qui survivent sont dépouillés de leur enfance. Plus la guerre se prolonge, plus il sera difficile pour eux et elles de se reconstruire.
En Cisjordanie et à Jérusalem-Est, les enfants palestiniens sont confrontés à une escalade de la violence et à une augmentation du nombre des déplacements en raison des attaques israéliennes et de la violence brutale des colons israéliens.
Depuis octobre 2023, Israël a tué trois fois plus d’enfants palestiniens que l’année précédente. En moyenne, un enfant palestinien est tué par Israël tous les deux jours.
Signez notre pétition et exigez la protection des enfants libanais et palestiniens.
Merci aussi de la distribuer largement.
PS: Le lien mène à la pétition, rédigée en anglais. Veuillez la remplir pour enregistrer votre voix.
* Le Palestine Mental Health Networks est un consortium international de réseaux basés en Australie, au Canada, en France, en Irlande, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Afrique du Sud, en Suède, au Royaume-Uni et aux États-Unis, qui agissent en solidarité avec le réseau mondial de santé mentale palestinien. Les réseaux ont pour objectif de sensibiliser à la question de la Palestine et au sort des Palestiniens et des praticiens palestiniens de la santé mentale ; de contribuer au dialogue sur le colonialisme de peuplement et ses effets négatifs sur la santé mentale et le bien-être des communautés ; d'encourager les collègues à soutenir l'appel palestinien au boycott, au désinvestissement et aux sanctions (BDS), fondé sur le droit international, la non-violence, les valeurs démocratiques et les pratiques antiracistes.
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