Selon le réseau de solidarité des détenus palestiniens, Samidoun, Anas Shadid, du village de Dura, dans le district d’Hébron au sud de la Cisjordanie, Ahmad Salameh al-Sawarkeh de la ville de Gaza, et le Cheikh Izzadine Amarneh, âgé de 55 ans et du village de Yabad à Jenin, sont tous été grève de la faim depuis une semaine.
Anas Shadid a été renvoyé en prison par les forces israéliennes d’occupation lors d’un raid de nuit en juin. Il avait enduré une grève de la faim de 90 jours l’an dernier pour protester contre la poursuite de la politique israélienne largement condamnée de détention administrative – un emprisonnement sans accusation ni procès sur la base de preuves non divulguées, et indéfiniment renouvelable.
En juin, il a été condamné à six mois de détention administrative et il s’est déclaré à nouveau en grève de la faim ouverte il y a huit jours. Selon Samidoun, il a été placé en isolement cellulaire dans la prison d’Hadarim d’Israël. Sa grève de la faim est lancée afin d’exiger sa libération de l’isolement cellulaire et de la détention administrative.
Israël emprisonne même les aveugles
Amarneh, un prisonnier palestinien aveugle, a été enlevé par les forces israéliennes plus tôt ce mois-ci. Samidoun a signalé qu’il avait été condamné à la détention administrative le 18 septembre et a entamé sa grève de la faim le même jour en signe de protestation face en l’absence de toute preuve d’un déli.
Samidoun a noté que Amarneh avait déjà passé six ans dans les prisons israéliennes.
Israël utilise la détention administrative presque exclusivement contre les Palestiniens. La politique israélienne largement condamnée permet à un détenu d’être condamné pour des intervalles indéfiniment renouvelables allant jusqu’à six mois sur la base de preuves non divulguées.
Bien que les autorités israéliennes prétendent que la dissimulation d’éléments de preuve pendant la détention administrative est essentielle pour les préoccupations de sécurité de l’État, les groupes de défense des droits de l’homme ont toujours expliqué que cette politique permet aux autorités israéliennes d’emprisonner des Palestiniens pour une durée indéterminée sans aucune preuve pouvant justifier leurs détentions.
Pendant ce temps, Samidoun a rapporté que Al-Sawarkeh était à son septième jour de sa grève de la faim, lancée pour protester contre ma poursuite de sa détention continue dans les prisons israéliennes, bien que sa peine ait expiré il y a un an. Il a été détenu en 2009 et condamné à sept ans et demi de prison.
Les autorités israéliennes auraient déclaré à al-Sawarkeh qu’il serait libéré au Sinaï en Égypte, mais celui-ci a exigé de retourner chez lui et retrouver sa famille dans la ville de Gaza.
Selon le groupe de défense des prisonniers, Addameer, en août 6 279 Palestiniens étaient incarcérés dans les prisons israéliennes, dont 465 étaient des détenus administratifs.
21 septmebre 2017 – Ma’an News – Traduction : Chronique de Palestine